Passionnée par le développement économique de notre ville, je souhaite mettre en lumière vos talents, Mesdames.
Nous représentons plus de la moitié des forces vives de Bordeaux et pourtant 1/3 d’entre nous est à la recherche d’un emploi, c’est trop. Il me semble urgent de nous mobiliser pour sortir de cette impasse.
La crise a démarré en 2008 et tout porte à croire que nous n’en sommes pas sortis. Les femmes sont plus touchées que les hommes par cette crise et sont donc plus vulnérables.
Par ailleurs, je crois que la création d’entreprise est l’un des horizons du développement économique et de l’emploi. Pour le dire autrement, la création d’entreprise est une des réponses à la crise que nous traversons. Nous vivons la fin du salariat à vie. Chacune d’entre nous peut être amenée à un moment ou un autre de sa vie professionnelle à créer sa propre activité. C’est cet appel au talent et à la créativité que je veux développer dans mon travail d’élue.
Savez-vous que seulement 2% des femmes sont chefs d’entreprises à Bordeaux ! C’est trop peu !
La ville de Bordeaux connaît depuis plusieurs années un développement économique important avec une augmentation de 14% du nombre de salariés en 10 ans, avec 1700 créations d’entreprises par an. C’est beaucoup !
Aujourd’hui, je veux insister sur le fait que nous avons choisi à Bordeaux d’optimiser toutes les conditions pour créer son entreprise:
- en simplifiant le parcours du créateur d’entreprise
- en créant la pépinière des Chartrons autour des métiers du développement durable et de l'économie créative
Mais nous avons souhaité aller plus loin en facilitant l’entrepreneuriat féminin puisque nous accueillons le premier incubateur féminin du grand Sud-Ouest à Bordeaux.
Pourquoi ?
- Parce qu’il y a beaucoup moins de femmes que d'hommes qui créent leur entreprise. 52% de la population sont des femmes et si l’on regarde la population des chefs d’entreprises seules 30% sont des femmes.
- Nous sommes largement sous-représentées dans les incubateurs, les pépinières d'entreprises et structures institutionnelles.
- Nous sommes largement sous-représentées dans les incubateurs, les pépinières d'entreprises et structures institutionnelles.
Pourquoi ?
- Parce que l'entrepreneuriat continue de véhiculer une image guerrière qui nous handicape car nous ne nous reconnaissons pas dans cette représentation. Par ailleurs, nous recevons moins de soutien de la part de notre entourage.
- Parce qu’il existe des contraintes spécifiques : la conciliation des temps professionnel et privé qui nous reste toujours défavorable car nous portons à plus de 80% la gestion de la vie quotidienne (soin des enfants ,ménage...). S'ajoutent à cela des ruptures de rythme: grossesses, accompagnement de la vie professionnelle du conjoint...qui sont autant de freins à notre carrière professionnelle.
Etre à votre écoute, accueillir les nouvelles créatrices d’entreprises, promouvoir vos talents, faciliter la création, coordonner les structures, favoriser l’insertion et animer le réseau des acteurs locaux sont les maitres mots de mon engagement permanent en politique.
1 commentaire:
Bonjour Mme...Moi même en cours de création d'entreprise, je tenais à vous dire tute l'admiration que j'ai pour la démarche qui est la vôtre, les vertus d'effort et d'audace que vous promouvez,et spécifiquement au féminin...Acteur moi-même du secteur du développement économique et social ( travail, education, santé ), je suis particulièrement sensible à la question du genre, et particulièrement du destin social de la femme et de l'urgence qu'il y a à autonomiser les femmes, non plus seulement ) travers lke "salariat à vie" , mais bien plus , à travers l'entrepreunariat...Le constat que vous posez est limpide et édifiant, et le sont autant les solutions hasardées...Encore bravo.
Soyez bien et beaucoup de réussite surtout dans vos missions.
Bien cordialement.
Issopha.
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